planete gazeuse

Pas beaucoup alors. Ce que se passe de particulier avec les planètes gazeuses, c'est que plus elles sont massives, plus leur pesanteur propre est élevée, plus elles ont tendance à se contracter et se densifier. Leur taille augmente de plus en plus difficilement si l'on ajoute de la masse, et leur diamètre finit par stagner.

Citation :

TrES-4 semble poser un problème théorique: par rapport à sa masse, elle est plus grande que ce que les modèles actuels de planètes géantes chaudes expliquent actuellement.

C'est parce qu'une planète gazeuse, quelle que soit sa masse, ne peut pas être beaucoup plus grande que Jupiter. Il doit se passer quelque chose au niveau de TrES-4 qui doit la dilater et qui n'agit pas dans le Système Solaire.

Est ce que les aphélies et les périhelies sont impliqué à l'origine des temperatures des saisons avec l'inclinaison de l'axe de rotation qui en est la cause principale.

Uniquement si la différence entre les deux distances est importante. La planète pour laquelle cette différence est la plus élevée est Mercure, et la variation cause justement des phénomènes pseudo-saisonniers, même si l'obliquité de cette planète est tout à fait nulle (elle est en tout cas inférieure à la précision des mesures : un dixième de degré).

Les saisons martiennes sont plus contrastées dans l'hémisphère Sud que dans l'hémisphère Nord en raison d'une coïncidence amenant le passage au périhélie et le solstice d'été austral proches dans le temps. L'été austral est sensiblement plus chaud que l'été boréal en raison de la relative proximité de la planète par rapport au Soleil. Mais cette saison est aussi plus courte, cette fois-ci en vertu de la seconde loi de Kepler qui accélère la révolution de la planète aux alentours du périhélie. L'hiver austral est particulièrement rude en raison de deux facteurs concomitants : Mars se situe à ce moment au niveau de l'aphélie de son orbite, ce qui allonge du coup la saison hivernale autant que ça éloigne la planète de sa source de chaleur.

Quelques grands systèmes nuageux assimilés à des tempêtes ont été observés sur Saturne au moment de son passage au périhélie, et il est donc tentant de voir là-dedans une influence solaire.

Le cas de Pluton doit être mentionné à côté des exemples planétaires. Les récents changements notés dans la répartition des grandes figures d'albédo pourraient très probablement s'expliquer par le fait que l'objet soit passé à son périhélie en 1989. Voilà un point commun avec les comètes, qui ne sont actives (et ne s'appellent comètes au sens le plus strict de ce terme) qu'en situation périhélique.

La différence entre périhélie et aphélie n'augmente t-elle pas quand la planète est la plus proche de jupiter puisque Jupiter représente les 2/3 de la somme des masses totales des autres planètes ?

Si on part de cette hypothèse on peut dire que plus une planète est proche de jupiter plus les contrastes thermique sont elevée ?

Les excentricités des orbites planétaires sont de toute manière lentement variables, et tout motif régulier que l'on trouverait d'une planète à l'autre (un ordre croissant ou décroissant) ne serait que finalement temporaire. Mercure représente en tout cas une occasion d'affiner cette hypothèse ou de la rejeter.

L'aphélie et le périhelie de la terre jouent-ils un role important pour les saisons ?
Ils feraient variés la temperature de combien ? sachant que la différence entre les 2 points est de approximativement 5 000 000 de kms

5 millions c'est pas rien en même temps

Citation :

L'aphélie et le périhélie de la Terre jouent-ils un rôle important pour les saisons ?

Un rôle important, non, mais quand même. Le passage au périhélie correspond, à deux semaines près, au solstice d'hiver dans l'hémisphère nord. Il y a une légère tendance à l'adoucissement du contraste entre saisons dans l'hémisphère boréal par rapport à l'hémisphère austral, mais d'autres facteurs comme la répartition des continents par rapport aux océans sont plus influents, et masquent l'effet d'une variation d'ensoleillement tout au long de l'année.

Citation :

5 millions c'est pas rien en même temps

Pas à notre échelle, mais par rapport à 150 millions, ça reste peu de choses.

Existe t-il des satellites naturel gazeux orbitant autour d'une planète dense ? et gazeuse ?

Dans le Système Solaire, et probablement ailleurs aussi, il faut dépasser une douzaine de masses terrestres pour devenir objet gazeux. Une telle masse est complètement hors de portée d'un satellite, quelle que soit la manière dont il se forme.

N'y a t-il pas un lien entre la circonférence de la terre et le rayon de celle ci ?
puisque je me suis rendu compte que multiplier le rayon par 6 donne une valeur proche 38 000 kms, mais comme on le sait que les pôles sont souvent plus aplati donc ils conférent une plus grande circonférence à la planète ?

Je n'arrive pas à envisager qu'un concept mathématique comme le nombre pi puisse réellement t'échapper.

Oui vrai mais mais j'ai essayé sans valeur infinitésimale

Nous avons remarqué que souvent, l'orbite des plus petites planètes ne sont pas circulaires.
C'est peut-être à cause de leur faible gravité et/ou de leur champ magnétique.
Une supposition pourrait aussi expliquer ceçi: l'attraction du Soleil ne pourrait pas avoir le même effet sur les corps celestes plus petits.