Dans le Système Solaire, nous sommes assis dessus : c'est la Terre.
En brassant plus large, il est nécessaire de préciser que la frontière supérieure à la taille d'une planète tellurique est délicate à fixer dans l'absolu. Ce sont des informations sur la composition de la planète qu'il faut chercher ; de simples indications sur la taille ou la masse ne peuvent peut-être pas suffire. Toujours si l'on prend pour référence le Système Solaire, la limite entre grosses planètes telluriques et petites planètes joviennes se situe quelque part entre la Terre (13 000 kilomètres) et Neptune (50 000 kilomètres). La frontière, dans l'éventualité où elle est nette, se situe quelque part entre ces deux valeurs arrondies. Mais il est fort probable que l'on ait affaire à un continuum, que l'on passe progressivement et sans brusquerie des grosses planètes solides aux petites planètes gazeuses, avec des étapes aux transitions très floues comme "solides avec un peu de gaz" ou "gazeuses avec une bonne partie solide".
Le contraste entre les deux familles planétaires est très marqué autour du Soleil, car les huit exemplaires ont pris place aux "bons" endroits, les plus susceptibles de nous illustrer cette différence. Dans d'autres systèmes planétaires, on doit tomber sur quelques hybrides ne rentrant pas dans cette classification brouillonne.