La croissance de l'univers est en accélération?

Il y a les gluons aussi.

Aussi l'energie peut se transferer en matière qui est la masse. Est ce que la quantité d'energie ou matière dans l'univers a toujours été la meme aprés l'ére de planck

Le principe de conservation de l'énergie, s'il est exact, doit l'exiger. Préciser "s'il est exact" passe volontiers pour une précaution inutile, vu qu'il n'y a pas de raison valable de le remettre en cause. Il a même été possible de découvrir plus de choses en le supposant vérifié qu'en envisageant qu'il puisse être violé, ce qui fait nettement pencher la balance du côté de son exactitude.

Naos quand tu me dit que le rayonnement de fond cosmologique et nettement décalé vers le rouge ceci qui est dù au fait de l'expansion de l'univers. Mais l'expansion de l'univers ne prends effet qu'a grande distance donc comment se fait il qu'il dilate des longeurs d'onde de quelques petits kilomètres seulement.

Le bruit de fond cosmologique semble nous provenir d'une source en forme de paroi sphérique centrée sur nous, appelée "surface de dernière diffusion" distante d'environ 13,75 milliards d'années-lumière (enfin l'âge de l'Univers moins 379 000 ans). Ce sont les globes ou les planisphères qu'on présente comme les cartes établies par CoBE, WMAP et maintenant Planck. Les photons du bruit de fond micro-onde cosmologique remplissent tout l'espace, mais ceux que nous captons aujourd'hui voyagent depuis l'âge de l'Univers moins 379 000 ans, donc depuis fort longtemps. Ils doivent ainsi nous parvenir de très loin, donc avoir subi l'expansion pendant une longue durée et sur une longue distance.

L'allongement de la longueur d'onde, d'un point de vue général et étendu à l'Univers entier, peut aussi s'envisager comme la conséquence d'une dilution de l'énergie contenue dans les photons (en nombre constant sauf accident) dans un espace de plus en plus volumineux.

Avant les 379 000 ans les photons étaient du type gamma

Juste avant, ils étaient rouges. Le refroidissement est progressif, et au bout de 379 000 ans, on arrive à la température de combinaison des protons et électrons pour la synthèses d'atomes d'hydrogène. Cette température est celle de la matière comme du rayonnement (les deux sont préalablement couplés, donc égaux, et c'est aussi pour cette raison que l'on appelle cet événement le "découplage") et vaut environ 3000 degrés, température d'ionisation de l'hydrogène. Un corps noir porté à une température de 3000 degrés rayonne dans le rouge sombre, comme les étoiles les plus froides.

Je ne sais par contre pas si la densité en photons était suffisante pour rendre ce rayonnement visible à l'oeil humain. Le fond du ciel aurait alors été rougeâtre, d'abord opaque puis translucide après le découplage. Mais en même temps, opaque ou translucide, rien n'existait pour être vu ou non à travers.

Mais l'univers est quand même constitué d'une majorité d'atome d'hydrogène dans la catégorie de la matière visible.
Mais lors de la phase de nucléosynthèse pourquoi l'univers n'a t-il pas synthétisé d'autre atome plus lourd puisqu'il pouvait facilement amorcé des réaction de fusion nucléaire vu la température herculéenne qui régnait. N'y a t-il pas une histoire d'instabilité de masse
Pourquoi n'obtiendrait t-on pas une quantité de matière moyenne pour chaque élement chimique.

Puis la matière noire comme elle n'intéragit pas avec les photons et qu'elle représente 25 % de la matière de l'univers, on peut s'imaginer que lors de la phase d'opacité de la lumière elle n'y ai pas participé, les cosmologistes n'avancent que les protons et les électrons donc à partir d'ici il y a bien une coincidence. Donc 'en viens à ma question pourquoi la lumière ne s'est elle pas liberée bien avant 380 000 ans après l'ère d'inflation car elle aurait bien pu s'en passé de la faible quantité de matière "qui intéragit avec la lumière".

Citation :

Lors de la phase de nucléosynthèse pourquoi l'univers n'a t-il pas synthétisé d'autre atome plus lourd puisqu'il pouvait facilement amorcé des réaction de fusion nucléaire vu la température herculéenne qui régnait.

On y a pensé ; Gamow estimait qu'à la suite directe du Big Bang, tous les éléments chimiques avaient été synthétisés. Il savait bien entendu comment les étoiles brillaient (en d'autres termes : il était au courant de la nucléosynthèse stellaire) mais cela ne faisait que changer les proportion des divers éléments déjà tous présents préalablement à l'allumage des étoiles.

La chronologie des premières phases de l'expansion cosmique a été progressivement affinée, et il est apparu que la température a chuté trop vite pour synthétiser autre chose que les éléments les plus légers : le bore constitue la limite supérieure dans la nucléosynthèse primordiale. Il faut rappeler que des températures de plus en plus élevées sont nécessaires opérer la fusion de noyaux de plus en plus lourds, c'est-à-dire de plus en plus riches en protons. Au-delà du fer, la température élevée ne suffit même plus.

Citation :

Donc 'en viens à ma question pourquoi la lumière ne s'est elle pas liberée bien avant 380 000 ans après l'ère d'inflation car elle aurait bien pu s'en passé de la faible quantité de matière "qui intéragit avec la lumière".

Parce que la matière était presque totalement ionisée pendant les 380 000 ans qui ont suivi le Big Bang.

La matière noire compte pour 25 % du contenu total, en termes de masse comme d'énergie, de l'Univers. Si l'on se limite à la matière, le pourcentage de matière noire passe à 90 %...

Puis pourquoi la température est super élevé lors de la singularité primordiale ?

C'est une histoire de densité. La matière et l'énergie étaient davantage concentrés dans le passé et n'ont fait que se diluer suite à l'expansion cosmique. La manière dont les galaxies subissent cette expansion s'assimile à la détente d'un gaz, qui se refroidit aussi à l'occasion.

Si l'on envisage le Big Bang comme un événement surgissant de nulle part, alors la température élevée dès le premier instant se comprend assez mal. Mais si l'Univers a un passé et une évolution avant le Big Bang, alors cela devient une conséquence naturelle et inévitable.

Intelligiblement la distance qui sépare les atomes régle la température du milieu ?

La température dépend de la vitesse des atomes (enfin des particules) qui composent un milieu ; les distances mutuelles n'ont ici pas d'importance.

tu me parle d'une histoire de densité

Pour l'Univers entier, c'est surtout la densité d'énergie qui est importante, en particulier l'énergie sous forme de rayonnement. C'est d'ailleurs pour cela que la température décroît en proportion inverse avec le facteur d'échelle.

Couramment, la température d'un gaz augmente quand on le contracte, mais c'est en raison de la contraction, autrement dit de la variation de volume avant de provenir de la seule masse volumique.