Une galaxie emprunte sa lumière des étoiles qu'elle contient, et tout ce qui ressemble à une concentration de luminosité dans la structure d'une galaxie doit se comprendre comme une concentration d'étoiles.
Les étoiles qui composent une galaxie, même naine, sont si nombreuse que l'ensemble devient un système qualifié d'"autogravitant" : il tient d'un seul bloc par sa propre force d'attraction, sans avoir besoin de corps central massif pour retenir tous les autres autour de lui. Autrement dit, chaque étoile d'une galaxie est attirée par toutes les autres à la fois, et cette force est suffisamment intense pour faire demeurer chaque étoile en compagnie des autres. Les systèmes planétaires et satellitaires sont les opposés de systèmes autogravitants : sans étoile ou sans planète au centre, les planètes et satellites quittent leur orbite, et l'ensemble est alors rompu par l'absence d'un seul corps. On peut par contre enlever une étoile d'une galaxie sans remarquer de différence.
Les étoiles décrivent malgré tout des orbites plus ou moins régulières dans une galaxie, et ces orbites sont dessinées comme si une force venait du centre galactique. C'est le résultat des forces d'attraction exercées par toutes les autres étoiles : elles se combinent en une seule, et le résultat aboutit à cette attraction gravitationnelle générale, addition de toutes les forces attractives individuelles. Une étoile pourrait ainsi "tomber" à l'intérieur d'une galaxie, et elle se dirigerait vers le centre de celle-ci. Il n'est alors pas étonnant de constater la présence d'une concentration d'étoiles vers le centre des galaxies. À plus petite échelle, et au centre même des galaxies assez importantes, la concentration de matière a permis la formation d'un trou noir supermassif.