Une nouvelle planète (habitable)

C'est une planète de plus sur la liste des planètes habitables. Lundi, la NASA a annoncé que la sonde américaine Kepler qui a déjà découvert plus de 1.000 nouvelles planètes venait tout juste d'identifier sa toute première habitable. Une trouvaille qui a tout de même nécessité près de trois observations du passage du corps pour être confirmée. Baptisée Kepler-22b, la planète se trouve hors de notre système solaire à près de 600 années-lumière mais les scientifiques ignorent tout de sa composition et ne peuvent pour l'instant dire si elle constituée de roche, de gaz ou de liquide.

L'espoir vient en fait de la localisation de la nouvelle planète. En effet, Kepler-22b orbite autour d'une étoile qui ressemble fortement à notre Soleil et de laquelle elle se trouve à bonne distance pour une éventuelle présence d'eau à l'état liquide. "Nous sommes certains qu'elle se trouve dans une zone habitable", a ainsi assuré à des journalistes Bill Borucki, expert de la NASA cité par l'AFP. De plus, les scientifiques supposent que son atmosphère et la température à sa surface sont également propices à une éventuelle apparition de la vie. "Si elle dispose d'une surface, la température doit y être agréable", a souligné Bill Borucki. Selon la NASA, la température près de la surface de l'exoplanète serait ainsi de 22 degrés Celsius.

Orbitant autour de son étoile en 290 jours, Kepler-22b serait en revanche un peu plus grande que la Terre avec un rayon 2,4 fois supérieur. "C'est une borne majeure sur la route pour trouver une jumelle de la Terre", a commenté Douglas Hudgins, scientifique du programme Kepler de la NASA. Cité par un communiqué de l'agence, il a ajouté : "les résultats de Kepler continuent de démontrer l'importance des missions scientifiques de la NASA, qui visent à répondre à certaines des plus grandes questions sur notre place dans l'univers"

À présent, l'habitabilité d'une planète ne semble plus dépendre que de deux choses : que l'étoile-mère soit de type solaire et que l'ensoleillement soit compris entre certaines limites étroites. À partir de là les extrapolations (hasardeuses) sur la température de surface et sans tenir compte, à aucun moment, de la présence d'une atmosphère ou d'une quelconque activité géologique, des facteurs extrêmement importants pour rendre une planète hospitalière (de notre point de vue). Il est impossible d'être fixé sur des données pareilles, de toute manière.

Il y a quelque chose de naïf à croire que plus une planète ressemble à la Terre, plus elle a de chances d'abriter une forme de vie. Nous sommes absolument certains que la vie est apparue sur une planète qui ne ressemble pas de tout à la Terre actuelle, et cette planète est tout bonnement la Terre d'il y a quatre milliards d'années. La recherche obsessionnelle d'une jumelle de la Terre dit beaucoup de choses sur l'état peu développé de la réflexion exobiologique actuelle... Heureusement, les exobiologistes sont souvent des scientifiques intelligents, et la situation s'améliore vite.

Lorsque la vie est apparue sur notre planète, il y a environ 4 milliards d'années, la Terre n'était ni une géante gazeuse, ni une planète rocheuse surchauffée ou glaciale. Sa géographie était très différente et sa composition atmosphérique aussi. Rien ne nous dit que les exobiologues ne cherchent des planètes identiques à la Terre d'aujourd'hui et à la Terre d'hier.

Ca laisse une fourchette assez large... Bien entendu, on ne cherche pas la vie sur des planètes glaciales ou sur des géantes gazeuses (surchauffées ou non).

Bonjour,

Pour ma part, je trouve très logique de rechercher en priorité une planète habitable par l'Homme.

En termes de pression, températures, ensoleillement, eau liquide, air respirable... en un mot, viable !
On ne va pas attendre 4 milliards d'années et s'il s'y trouve de la vie - pourquoi pas -

Notre grain de poussière, (que l'on quittera un jour - ou pas ! -),
finira par nous sembler trop étroit, car disposant de réserves en quantités limitées et il nous faudra alors - un jour - revoir nos prétentions de développement à la baisse ...
- si l'on s'en contente - et y restons confinés en attendant notre extinction.

Bonjour !

Pour trouver une planète habitable, le problème de la distance s'impose. L'hommme devra inventer la machine à voyager à la vitesse de la lumière .
La composition de la planète doit être la même ainsi que l'atmosphère. L'hommme peut s'adapter à son environnement, mais cela prends des millions et des milllions d'années.

JYB a écrit:

Notre grain de poussière, (que l'on quittera un jour - ou pas ! -),
finira par nous sembler trop étroit, car disposant de réserves en quantités limitées et il nous faudra alors - un jour - revoir nos prétentions de développement à la baisse ...
- si l'on s'en contente - et y restons confinés en attendant notre extinction.

Je retiens cette option. Il est prévu qu'à partir du milieu du 21e siècle la population mondiale commence à décroître, notamment à cause du développement économique accéléré (qui fait baisser la natalité) et de la baisse de ressources alimentaire (eau et nourriture, de plus en plus rares et chères).

Nous resterons confinés dans le système solaire en attendant notre lente extinction.

AstroSam a écrit:

L'hommme devra inventer la machine à voyager à la vitesse de la lumière .

L'homme devra surtout inventer le moyen de s'affranchir des lois de la physique. Parce que la vitesse de la lumière est inatteignable aux particules qui ont une masse.
Ce qui veut dire qu'un objet (fait d'atomes) n'a aucune chance d'y parvenir.

Pourquoi ? Déjà expliqué sur le forum.



Allez, ma bonté me perdra :

Aux vitesses relativistes, l'inertie croit en fonction de la vitesse.
Donc, il faut davantage de carburant aux moteurs pour fournir l'effort nécessaire à lutter contre l'inertie.
Cependant, davantage de carburant = davantage de masse = davantage d'inertie à combattre avec davantage de carburant, ce qui veut dire encore davantage de masse générant davantage d'inertie, et ainsi de suite.

Alors, quand est-ce qu'on l'invente, l'engin qui vole à la vitesse de la lumière ?