Le centre s'écrase d'abord sous son propre poids. Ne produisant plus d'énergie, un noyau composé essentiellement de fer subit une pression causée par le poids des couches supérieures de l'étoile. Cette pression fait augmenter la température du matériau, et il arrive un moment où les noyaux de fer n'y résistent plus, vers cinq ou six milliards de degrés. Ils se brisent alors en noyaux d'hélium, dits aussi particules alpha. Cette dislocation consomme de l'énergie, et cette énergie est prélevée dans l'énergie calorifique du fer, qui a donc tendance à se refroidir. Mais une température plus basse fait diminuer la pression, alors que la gravité est toujours là. Le noyau s'écroule donc sous son propre poids en une durée très brève (un dixième de seconde, vraisemblablement). L'enveloppe reste un instant en lévitation, puis se précipite vers le noyau condensé, qui est déjà une étoile à neutrons ou un trou noir.
Si c'est une étoile à neutrons, l'enveloppe rebondit violemment sur sa surface très rigide, et vole en lambeaux : c'est la supernova.
Si c'est un trou noir, la chaleur dégagée par l'enveloppe est telle au moment où elle se précipite vers le centre que tout ne peut pas tomber sur le trou noir. Le reste est comme qui dirait si chaud qu'il se détend violemment aussi, plus violemment encore qu'une supernova, et ce sera une "hypernova", ou encore sursaut gamma de type long.