Matière et énérgie noire = Antimatière ?

Il est un article très intéressant dans le Sciences et Vie d'octobre.

Il s'agit de deux chercheurs qui proposent la thèse suivante : La matière et énérgie noire ne seraient en fait que de l'antimatière.
En outre des calculs qui à priori sont corrects, voilà les arguments avancés :
- Ca expliquerait la luminosité apparente des supernovae de type Ia
- Elle prédit les proportions dans lesquelles les éléments atomiques légérs ont été créés lors de la nucléosynthèse primordiale.
- Elle rend compte de certaines hétérogénéités observées dans le fond diffus cosmologique émis lorsque que l'Univers est devenu transparent.

Pour apporter du poids à cette théorie, une expérience sera réalisée d'ici 2013 au Cern, déstinée à savoir si l'antimatière antigravite, en testant avec de l'antihydrogène.

Pour ma part, c'est une théorie intéressante. Qu'en pensez-vous ?

Kune a écrit:

- Ca expliquerait la luminosité apparente des supernovae de type Ia
- Elle prédit les proportions dans lesquelles les éléments atomiques légérs ont été créés lors de la nucléosynthèse primordiale.
- Elle rend compte de certaines hétérogénéités observées dans le fond diffus cosmologique émis lorsque que l'Univers est devenu transparent.

Les matière/énergie sombres aussi... C'est même pour offrir ces explications qu'on les a inventées.

Si l'on ramène la problématique de la matière sombre à celle de la masse manquante, à l'intérieur d'une galaxie par exemple, alors on peut montrer que si une telle structure reste unie, elle est soit maintenue de l'intérieur (matière sombre) soit confinée de l'extérieur (antigravité). Mais ni la nature de la masse cachée à l'intérieur, gravitante, ou celle de la masse répandue à l'extérieur, antigravitante, ne sont élucidées directement. On doit obligatoirement faire appel aux expériences en accélérateur de particules, car les observations astrophysiques disent juste "il y a quelque chose", en restant muettes à la question "et c'est quoi ?".

Enfin si cela s'avère exact, on éprouvera au moins le confort d'expliquer quelque chose d'inconnu avec du connu. La masse manquante et l'énergie sombre sont fréquemment assimilées à ces "anomalies" d'il y a un siècle, qui pour être élucidées ont nécessité l'élaboration de la relativité et de la mécanique quantique. Si cette comparaison est fondée, alors on peut s'attendre à ce que l'éclairage de la matière/énergie sombre nous engage sur la voie d'une théorie unifiée des interactions, c'est-à-dire un autre cadre pour penser la physique, la matière, l'antimatière, etc.

Et c'est ça qui est intéressant.

Pourtant, je me demande une chose, on ne peut pas savoir "ce qu'est" la matière et l'énergie sombre (même les termes les désignant sont biens peu explicites), et c'est du fait que c'est un inconnu qui rend si difficile les recherches à son sujet.
Mais l'antimatière est quelque chose de connu, n'y a-t-il pas des observations ou des faits propres qui pourraient corroborer ou à l'inverse diminuer la voracité de cette théorie ?

C'est justement ce qui me rend perplexe : l'antimatière est connue et caractérisée depuis assez longtemps, et à moins que mon jugement soit naïf, j'aurais estimé que si l'antimatière pouvait être assimilée de près ou de loin à la masse manquante, on aurait eu les moyens de s'en être rendu compte à l'heure qu'il est.

je vais peut être dire une bêtise, mais si on n'en c pas rendu compte, c du fait quelle est invisible et que nous avons actuellement pas la technologie pour l'identifier.

on a toute la technologie pour l'identifier, on sait même en créer...

Surtout qu'elle n'a rien d'invisible, si tu parles de l'infiniment petit, alors les molécules ainsi que les atomes, on devrait en ignorer l'existence. Or ce n'est pas le cas.

Les atomes ont été observés au microscope

Dans les microscopes à effet tunnel, quoique les expérience de diffraction de rayons X permettaient déjà de montrer la structure cristalline, donc granulaire, des solides employés.

Un objet ne peut pas réfléchir ou diffuser d'onde dont la longueur est supérieure à sa dimension. C'est pourquoi les microscopes optiques utilisent la lumière quand les microscopes électroniques ou à effet tunnel utilisent les électrons.