Concernant la page en question, j'en ai publié un autre résumé dans le paragraphe "comparaison avec les autres planètes" de la page que voici:
http://www.pensifs.com/sciences/terre-soleil/parcours-globe-terrestre.php#I4
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La rubrique Planètes comporte, outre une page dédiée à l'habitabilité des planètes telluriques, une autre dans laquelle nous avons développé les divers phénomènes saisonniers observables sur Mercure, Vénus et Mars: saisons anomalistiques et tropiques.
Comme l'indique l'énoncé de cette page, il y est principalement question de comment s'expriment, respectivement, l'excentricité et l'obliquité de chaque planète.
Tout d'abord, nous avons calculé les "constantes solaires" en les corrigeant selon la 2ème loi de Képler. Résultat, en W/m²:
* 9133 pour Mercure, très loin devant toutes les autres;
* 2618 pour Vénus, soit 1,91 fois plus que sur Terre;
* 1370 pour la Terre;
* 590 pour Mars, soit 2,32 fois moins que sur Terre.
Nous en avons déduit l'ensoleillement par mètre de surface planétaire et après albédo puis en avons déduit la température qui y correspond, planète par planète, pour trois valeurs: les "constantes solaires", les valeurs minimales (aphélie) et maximale (périhélie). Un calcul supplémentaire nous a mené à la conclusion qu'une température fraiche sur Vénus est bel et bien imaginable, pour autant que l'effet de serre soit annulé, tandis que l'effet de serre est indispensable sur Terre et (bien sûr) sur Mars.
Les variations dites "équation du temps", entre le temps solaire vrai et le temps solaire moyen, sont d'autant plus élevées que la planète est excentrique. Une étrangeté a été remarquée à ce sujet concernant Mercure: lors du périhélie, son mouvement apparent d'Est en Ouest se trouve ralenti, annulé puis inversé un bref instant avant de repartir dans le bon sens. Cette étrangeté se double d'une autre: ce sont les deux mêmes longitudes qui se trouvent toujours exposées à Midi au périhélie ! Si par ailleurs on tient compte de la forte différence entre les ensoleillements au périhélie et à l'aphélie, et en sachant également que les saisons tropiques n'existent pas sur Mercure, on obtient que le climat dépend fortement, sur Mercure, de la longitude !
Vénus ne connaît, par contre, que de très faibles saisons anomalistiques et tropiques. Le temps solaire vrai y est très proche du temps solaire moyen. La lenteur du jour solaire permet d'imaginer que les jours et les nuits y seraient considérés comme les seuls véritables phénomènes saisonniers. Pour le même motif, la faible variation "anomalistique" de l'ensoleillement, ainsi que - d'autre part - l'écoulement des solstices et des équinoxes, ne seraient pas associés à tel ou tel jour (comme sur Terre) de l'année, mais au passage du Soleil face à tel ou tel méridien.
Quant à Mars, elle se distingue de la Terre par des saisons anomalistiques nettement plus marquées. Leur croisement avec l'année tropique fait que certaines saisons peuvent durer des dizaines de jours de plus que d'autres. Le temps solaire vrai varie, par ailleurs, nettement plus que sur Terre autour du temps solaire moyen.