L'expansion s'accélère, mais le Big Rip est la logique de ce phénomène poussée à l'extrême, quand même les régions de l'espace peuplées par la matière se mettent à enfler, subir l'expansion jusqu'à briser tout assemblage matériel, jusqu'aux plus petits. Ce qu'on observe actuellement de l'expansion, c'est qu'elle est totalement inhibée dans les régions où se rassemblent la matière, c'est-à-dire à l'intérieur des amas de galaxies (et à l'intérieur de ce qu'il y a à l'intérieur des amas de galaxies, et ainsi de suite...). S'il en est ainsi jusqu'à la fin, alors les parcelles occupées par la matière vont simplement s'écarter de plus en plus vite les unes des autres. Sans atteindre le Big Rip, on tendra toutefois vers un état portant un nom du même acabit, le Big Chill (le "grand coup de froid" ; Big Rip étant pour "grande déchirure").
Je ne vois pas en quoi les trous blancs (leur existence s'envisage de moins en moins sérieusement, car il est sous tous les plans inutile de supposer leur existence) peuvent influencer l'évolution cosmique à son échelle la plus large.