C'est en gros ce qui se passe. Encore que la pression dirigée vers l'extérieur, dans le cas d'une étoile, est tout autant thermique (ou cinétique) que photonique. Il ne faut pas oublier que la matière composant une étoile est un plasma opaque et dense, surtout dans les régions centrales. Les photons produits dans le noyau de l'étoile, par leur tendance à diffuser dans tout le volume de l'astre et dans un milieu qui exerce une résistance à leur propagation, deviennent une source de pression de direction centrifuge, qui s'ajoute à la pression thermique.
Comme dans l'épaisseur d'une étoile, en descendant de sa surface vers le centre, on doit considérer que le poids des couches que l'on laisse au-dessus de soi augmente, la pression dirigée vers l'extérieur doit augmenter aussi, et de la même façon que le poids pour que la situation d'équilibre soit respectée partout.
L'équilibre hydrostatique des étoiles possède en outre la caractéristique d'être stable. En écartant (mais pas trop) l'étoile de la situation d'équilibre, elle aura spontanément tendance à y retourner. Si par accident l'étoile devait se contracter, on observerait une hausse de la température interne, à l'origine d'un supplément de pression contrecarrant la contraction de départ. Qui plus est, la hausse de la température accélère le rythme des réactions de fusion nucléaire, donc le rythme de production de photons produits par ces réactions, et finalement, la pression photonique augmente elle aussi. Il se déroulerait une succession inverse d'événements si l'étoile devait se dilater. Le fonctionnement des étoiles variables pulsantes, comme les céphéides, repose sur ce mécanisme.