Je ne partage pas l'effronterie des auteurs quant à affirmer que les modèles de formation planétaires sont immanquablement remis en cause. Il peut se passer des tas de choses entre la formation d'une planète et son placement sur une orbite décrite en sens inverse de la rotation de son étoile. Des observations comme celles-là ne contiennent rien de probant ni rien de contraire par rapport à ce que l'on sait de la constitution des planètes... Ce sont des idées sur la prétendue éternité des mouvements planétaires tels qu'on les observe actuellement qu'il faut battre en brèche d'abord.
Je pense qu'il est nécessaire de préciser que le Système Solaire grouille littéralement d'objets qui tournent autour du Soleil en sens inverse de la rotation de celui-ci : ce sont des noyaux de comètes. Il est arrivé à ces planètes quelque chose d'à peu près semblable. Après leur formation qui a pu se dérouler tout à fait normalement.
Que des systèmes à Jupiters chauds ne contiennent pas de planètes analogues aux planètes internes/telluriques solaires, c'était déjà prévisible depuis longtemps. Le mécanisme de la migration qui explique de manière satisfaisante le rapprochement, par rapport à leur étoile, de planètes gazeuses s'étant constituées à distance nécessite justement que les régions internes du système planétaire se vident. Il ne reste donc plus rien de disponible pour fabriquer des planètes supplémentaires.