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 La planète terre (État des lieu)

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MessageSujet: La planète terre (État des lieu)   La planète terre (État des lieu) EmptyDim 4 Fév - 0:39

La planète terre (État des lieu) EarthAtlantic


LE MONDE DE L'AIR


(28.09.2005: Les gaz à effet de serre en hausse de 20% depuis 1990)

Les gaz à effet de serre, dont surtout le dioxyde de carbone (CO2), ont augmenté de 20% de 1990 à 2004 sur la planète, selon un nouvel indice publié par le NOAA, l'agence fédérale américaine océanographique et atmosphérique. L'indice annuel de mesure des émissions liées au réchauffement atmosphérique traque l'accumulation de ces gaz dans l'atmosphère provenant de l'activité industrielle, des gaz d'échappement automobile mais aussi des phénomènes naturels.

En s'accumulant, ces gaz peuvent contribuer à retenir la chaleur solaire et entraîner une élévation progressive de la température à la surface du globe. La température moyenne à la surface de la Terre a augmenté d'un degré Celsius au 20e siècle, selon les mesures scientifiques. David Hofmann, le directeur du NOAA a souligné que le nouvel indice "servira de jauge pour mesurer le succès ou l'échec des efforts mis en oeuvre dans l'avenir pour réduire les émissions de CO2 et des autres gaz à effet de serre provenant à la fois des activités humaines et naturelles".

Pour effectuer ces mesures, le NOOA dispose d'un réseau d'observatoires et d'environ une centaine de sites de prises d'échantillons de l'atmosphère éparpillés de l'arctique au pôle sud. (AfP)
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(24.11.2005: Les niveaux de CO2 n'ont jamais été aussi hauts en 650.000 ans)

Un groupe de scientifiques européens, dont des équipes du CEA et du CNRS français, a effectué dans l'est du continent blanc, le forage sur glace le plus profond jamais réalisé jusqu'ici. Ce forage a permis de ramener à la surface des carottes de glace produite par l'accumulation de neige tombée il y a quelque 650.000 ans, bien avant l'apparition de l'homme moderne.

L'analyse du gaz carbonique piégé dans ces carottes de 10 centimètres d'épaisseur n'a pas permis de retrouver des concentrations de C02 dans l'atmosphère comparables à celles d'aujourd'hui (380 ppm). Les niveaux de gaz carbonique dans l'atmosphère ont commencé à s'accroître avec la révolution industrielle, avec l'utilisation à grande échelle du charbon comme source d'énergie. Au cours des dernières décennies, le rythme s'est accéléré avec l'industrialisation de nombreux pays et la multiplication des automobiles. Avant les débuts de l'industrie, la concentration de CO2 ne dépassait pas 278 ppm. Ses niveaux d'aujourd'hui sont supérieurs de 27% à leur niveau le plus haut des 650.000 dernières années, selon l'étude publiée dans le magazine scientifique américain Science.

Les adversaires de la théorie du réchauffement soulignent qu'au cours de son histoire, la Terre a connu une alternance de phases chaudes et froides, avec notamment plusieurs âges glaciaires dont le dernier s'est terminé il y a quelque 11.000 ans. Mais ces dernières années, les scientifiques ont accumulé une série d'indices attestant de la réalité du phénomène et 2005 semble parti pour devenir l'année la plus chaude de l'histoire. (AfP)
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(03.10.2006: Trou record dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique.)

Le trou dans la couche d'ozone a atteint fin septembre des niveaux record au dessus de l'Antarctique, a annoncé l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), citant des observations de satellites de la Nasa et de l'Agence spatiale européenne (ESA).

Selon l'agence spatiale américaine, le trou s'étendait le 25 septembre sur une surface de 29,5 millions de km2, battant de justesse le précédent record de septembre 2000 (29,4 millions km2). Cette aggravation est due à "un hiver (austral) particulièrement froid dans la stratosphère", a ajouté le porte-parole de l'OMM. L'ESA a annoncé de son côté que les mesures prises par ses satellites faisaient apparaître une perte d'ozone de 40 millions de tonnes, dépassant le précédent record de 39 millions de tonnes enregistré en 2000.

La réaction chimique qui altère la couche d'ozone atteint son maximum sur les températures froides de haute altitude durant l'hiver en hémisphère sud, normalement de fin août à octobre. Au cours de la dernière décennie, la couche d'ozone a diminué en moyenne de 0,3% par an. Pour la protéger, des restrictions d'usage des CFC ont été décidées par le Traité de Montréal du 16 septembre 1987. Malgré ces restrictions, la quantité de pollution stockée dans l'atmosphère est telle que des trous semblables à celui observé aujourd'hui devraient continuer d'apparaître dans les vingt prochaines années, selon les experts de l'OMM. (GENÈVE - AFP)
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MessageSujet: Re: La planète terre (État des lieu)   La planète terre (État des lieu) EmptyDim 4 Fév - 1:05

La planète terre (État des lieu) WaterWaves

LE MONDE DE L'EAU


(29.09.2005: Forte réduction de la calotte glaciaire arctique.)

La calotte glaciaire arctique s'est fortement réduite cette année et ce pour le 4ème été consécutif, ont indiqué des scientifiques américains, selon lesquels ce phénomène, attribué au réchauffement du climat, va probablement s'accélérer. La zone gelée de l'océan arctique est normalement réduite à son minimum en septembre, à la fin de la fonte d'été. Le 21 septembre 2005, la banquise n'était que de 5,32 millions de km2, soit la plus faible superficie jamais mesurée par les satellites d'observation.

Les experts du NSIDC ont calculé, en intégrant les dernières mesures de septembre 2005, que la calotte glacière de l'Arctique se réduisait de 8% environ tous les 10 ans. Ils ont également constaté qu'il y avait eu environ 20% de moins de formation de glace durant l'hiver au cours des 4 dernières années comparativement à la période 1978-2000. Cette réduction de la superficie gelée de l'océan arctique représente approximativement 1,3 million de km2, soit environ l'équivalent de deux fois la France.

La disparition grandissante des glaces arctiques correspond à une hausse des températures au cours des dernières décennies, a souligné le NSIDC. Cet été, le passage légendaire du Nord-Ouest dans l'Arctique canadien entre l'Europe et l'Asie était complètement navigable à l'exception d'une bande de 90 Km où flottaient des blocs de glaces. La route du Nord-Est, au nord de la côte sibérienne, était totalement dépourvue de glace du 15 août au 28 septembre, ont aussi relevé les scientifiques du NSIDC. (AfP)
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(25.11.2005: La montée des océans.)

Le niveau des océans augmente plus rapidement que lors des siècles précédents et une partie de cette hausse liée au réchauffement climatique est imputable à l'homme, affirme un rapport publié par le journal Science. Cette étude réalisée sous la direction du professeur de géologie Kenneth Miller montre que le niveau des océans a augmenté deux fois plus rapidement au cours des 150 dernières années que lors des cinq millénaires précédents.

Si la Terre est certes entrée dans une période plus chaude, les activités humaines qui libèrent du dioxyde de carbone contribuent aussi à cette hausse du niveau des océans, jugent ces scientifiques. Les chercheurs ont analysé cinq échantillons prélevés à 500 mètres de profondeur pour étudier des fossiles, des sédiments et diverses variations dans la composition chimique de la surface terrestre, ce qui leur a fourni des données sur les 100 millions d'années écoulées. Ils ont également accompli diverses mesures sur les marées et à base de données prises par satellite. "Cela nous a permis de comprendre les mécanismes d'évolution du niveau de la mer avant l'intervention de l'homme", a ajouté le professeur Miller. Ces recherches ont également permis de conclure que le niveau de la mer à l'époque des dinosaures était inférieur aux estimations jusque là généralement acceptées. L'équipe de Kenneth Miller pense que le niveau de la mer était alors supérieur de 100 mètres à son niveau actuel, et non pas de 250 mètres. (AfP)
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(19.12.2005: l'Antarctique.)

Des satellites scientifiques de la NASA en orbite polaire ont permis d'établir une nouvelle cartographie de l'Antarctique, bien plus précise que celle générée par le satellite canadien Radarsat-1 en 1997 qui était utilisée jusqu'à aujourd'hui. Les scientifiques ont combiné des observations de l'instrument Modis (MODerate resolution Imaging Spectroradiometer), à bord des satellites Aqua et Terra, ainsi que des données altimétriques fournies par le satellite ICEsat (Ice, Cloud and land Elevation satellite). La cartographie obtenue, baptisée MOA (Mosaic of Antartica) permet de visualiser la direction des mouvements des couches de glace et de comprendre l'évolution du continent. Il s'agit d'une avancée significative pour l'équipe en charge du projet MOA composée de scientifiques du centre Goddard de la NASA et des universités du Colorado et du New Hampshire. (techno-science.net)
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(21.03.2006: 400 millions d'enfants réclament de l'eau pour leur survie.)

L'absence d'eau ou d'installations sanitaires adéquates tue un enfant toutes les 15 secondes dans le monde et affecte la scolarité des autres, leur laissant peu de chance de sortir de la misère, prévient l'Unicef à la veille de la Journée mondiale de l'eau. "Les enfants paient le plus chèrement l'absence d'hygiène" rappelle l'organisation des Nations unies pour l'enfance qui estime qu'ils sont 400 millions dans cette situation, selon un communiqué publié mardi à Mexico, où s'achève le 22 mars le 4e Forum mondial de l'eau.

Les diarrhées ordinaires affectent les moins de 5 ans plus que toute autre maladie, tuant chaque jour 4.500 enfants (...) Les maladies liées à l'eau sapent leur énergie et leurs capacités d'apprentissage", poursuit l'Unicef. Chaque jour, explique-t-elle, de nombreux enfants des pays en développement manquent l'école parce qu'ils sont malades et les jeunes filles pubères cessent de la fréquenter en l'absence d'installations sanitaires adéquates. "Dans ces conditions, les enfants ont peu de chance d'échapper à la misère. Le sous-développement chronique est inévitable", ajoute l'Unicef. (AFP)
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(20.09.2006: La fonte des glaces plus rapide que prévu.)

Le réchauffement climatique semble entraîner une fonte des glaces plus rapide que prévu, selon des images satellitaires qui révèlent d'immenses fractures dans la calotte glaciaire au nord de l'Europe et attestent d'une accélération de la disparition des glaciers au Groenland.

Les images postées sur le site de l’Esa sont impressionnantes : elles montrent un morcellement sans précédent de la calotte glaciaire à la fin de l'été. Les images, acquises du 23 au 25 août, montrent une large zone fracturée rejoignant le pôle Nord depuis l'archipel de Svalbard, à l'extrême nord de la Norvège, et celui de Severnaya Zemlya, dans les eaux arctiques sibériennes.

Selon les scientifiques de l'Esa, de 5 à 10% de la glace pérenne - celle qui ne fond normalement jamais - s'est fracturée lors des tempêtes de fin d'été, ce qui implique une glace plus fragile et moins épaisse.

La calotte glaciaire arctique se réduit comme peau de chagrin à cause du réchauffement climatique. A la fin de l'été 2005, elle ne s'étendait plus que sur 5,5 millions de km2, contre 8 millions au début des années 80. La glace pérenne diminue elle aussi mais c'est la première fois que ce secteur de l'Océan arctique démontre une telle fragilité. (paris - AFP)

(20.09.2006: Les glaciers du Groenland)

Les glaciers du Groenland, 2ème réserve d'eau douce gelée au monde, disparaissent deux fois et demie plus vite qu'il y a deux ans, selon l'analyse d'images satellitaires de la Nasa.

Sur la période allant de mai 2004 à avril 2006, ce sont 248 km3 de glace qui ont fondu chaque année, s'écoulant de la terre ferme vers l'océan, ce qui se traduit sur le globe par une élévation du niveau des mers de 0,5 millimètre par an. Soit un phénomène beaucoup plus rapide que les dernières prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), qui remontent à 2001. Les prochaines estimations de ce groupe mis en place par l'Onu sont attendues en janvier 2007. Les calculs publiés dans la revue américaine Science établissaient ainsi que les glaces pérennes de l'Arctique avaient diminué d’1/7ème en un an (entre 2004 et 2005) (paris - AFP)
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(27.10.2006: Le Gulf Stream)

Le Gulf Stream, qui prend sa source dans le golfe du Mexique, fait remonter dans l'Atlantique nord les eaux chaudes du sud, comme sur un tapis roulant par dessus les eaux froides des profondeurs, réchauffant ainsi l'atmosphère au niveau de l'Europe. Mais il ne contribue que pour 20% à la douceur hivernale dans ces régions: ce sont les vents d'Ouest dominants, porteurs d'un air doux océanique, qui en sont responsables à 80%, estiment les experts d'Eur-Océans.

Dans ces conditions, les conséquences d'un ralentissement du Gulf Stream dû au réchauffement climatique, doivent être relativisées. D'autant que ce ralentissement devrait être limité. Un retour de l'âge glaciaire en Europe provoqué par un arrêt du Gulf Stream n'est "pas envisageable", assure Paul Tréguer, directeur scientifique du programme européen Eur-Océans.

Le groupe d'experts de l'Onu sur le changement climatique (Giec) table sur une hausse des températures de 1,4 à 5,8 degrés d'ici la fin du siècle. Un phénomène qui va adoucir l'eau de mer sous l'effet conjugué de la fonte des glaces du pôle et de l'augmentation des précipitations pluvieuses. Ces eaux moins salées, moins denses, vont rester en surface au lieu de plonger dans les profondeurs, et vont ralentir le Gulf Stream. Mais même si le Gulf Stream devait ralentir l'allure et véhiculer moins de chaleur, cela ne compenserait pas le réchauffement global, a-t-il estimé. "Les effets pourraient au mieux s'annuler", ajoute-t-il.

En revanche, des changements sont prévisibles pour la faune sous-marine. Certaines espèces de plancton, caractéristiques des eaux chaudes, progressent ver le nord, d'autres, habituées des mers froides diminuent. Et les poissons qui se nourrissent de plancton, comme les morues, vont devoir s'adapter et remonter vers la Norvège. (Saint-Malo - AfP)


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MessageSujet: Re: La planète terre (État des lieu)   La planète terre (État des lieu) EmptyDim 4 Fév - 1:31

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LE MONDE DU FEU

(29.09.2005: Le réchauffement climatique.)

Le réchauffement climatique n'a jamais connu une progression aussi rapide, et d'ici à la fin du siècle la température dans le monde devrait enregistrer une augmentation atteignant jusqu'à 4 degrés Celsius, rapporte une étude réalisée à Hambourg pour le conseil climatique des Nations unies.

Le niveau de la mer pourrait en moyenne monter d'une trentaine de centimètres, indiquent dans cette étude des experts de l'institut Max-Planck de météorologie de Hambourg (Allemagne). "C'est le changement climatique le plus important qui se soit produit ces dernières millions d'années sur la Terre", a souligné le chercheur Hartmut Grassl.

La température de l'eau dans le Golfe du Mexique atteindra plus de 30° Celsius en été dans les prochaines décennies et le risque de pluies diluviennes et d'inondations sera plus grand, prévoient les experts. Les étés en Europe centrale deviendront plus secs et plus chauds, les hivers seront plus doux et plus humides, a résumé le responsable du projet Erich Roeckner. La région méditerranéenne sera particulièrement affectée par le réchauffement climatique, selon les experts qui citent l'exemple de l'Espagne qui sera confrontée à une période de sécheresse plus longue en été. Le rapport du conseil climatique de l'Onu avec les données de l'Institut Max-Planck doit être publié en 2007. (AfP)
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(15.10.2005: Septembre 2005, mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète

Septembre a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète depuis que les températures sont prélevées scientifiquement en 1880, a indiqué vendredi le Centre national océanique et atmosphérique américain (NOAA). La température moyenne était de 0,63 degré Celsius au-dessus de la moyenne, selon un communiqué du NOAA publié sur son site internet. Il s'agissait du deuxième mois le plus chaud depuis septembre 2003 quand la température moyenne avait été de 0,57 Celsius supérieure à la moyenne.

Aux Etats-Unis, septembre 2005 n'a été que le quatrième mois le plus chaud depuis 1880 avec une température moyenne de 1,4 degré Celsius au-dessus de la moyenne. La Louisiane, frappée par le cyclone Katrina le 29 août, a connu son mois de septembre le plus chaud depuis 111 ans et 27 autres Etats américains ont aussi enregistré des températures moyennes record ce même mois. Le 28 septembre, le Centre National américains sur les neiges et les (NSIDC), avait annoncé une forte réduction de la calotte glaciaire arctique pendant l'été 2005 et ce pour le quatrième été consécutif, un phénomène attribué au réchauffement du climat.

Etant donné le bas niveau record des glaces cette année à l'approche de la fin septembre, 2005 va presque certainement surpasser 2002 pour la plus faible superficie de glace dans l'Arctique depuis plus d'un siècle", avait alors déclaré Julienne Stroeven, une des scientifiques du NSIDC. Ces observations et mesures sont effectuées à l'aide de satellites de la Nasa, l'agence spatiale américaine. "A ce rythme, l'Arctique n'aura plus de glace pendant la saison d'été bien avant la fin de ce siècle", avait-elle ajouté (AFP)
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(27.10.2005: Le réchauffement climatique... "alerte"

Deux scientifiques canadiens de renom, l'astrophysicien Hubert Reeves et le généticien David Suzuki, ont sonné l'alarme mercredi quant au réchauffement de la planète, au cours d'une conférence visant à sensibiliser l'opinion publique sur ce phénomène. Les deux conférenciers ont souligné à plusieurs reprises que la surexploitation de la planète cause un réchauffement qui pourrait entraîner une disparition de l'homme.

"Nous pourrions faire partie d'une nouvelle extinction d'espèce" a déclaré Hubert Reeves après avoir évoqué la disparition passée de nombreuses espèces animales, dont les dinosaures. Pour M. Reeves, il n'en tient qu'à l'homme de résoudre cette situation puisqu'"il est clair que le réchauffement de la planète est dû à au moins 90% à l'activité humaine et il faut en tenir compte".

Quant à David Suzuki, il a accusé le gouvernement canadien de ne pas faire sa part en matière de réduction de gaz à effet de serre, et ce malgré les accords signés au Sommet de Rio en 1992 et à Kyoto en 1997. "Le Canada a continué d'augmenter ses émissions de gaz a effet de serre et il faudrait aujourd'hui réduire celles-ci de 30% pour respecter nos engagements" a-t-il déclaré.

L'intervention des deux hommes avait été organisée l'organisme Équiterre, qui a été chargé par l'ONU d'accueillir quelque 3.000 ONG qui participeront à la conférence de l'ONU sur les changements climatiques. Celle-ci aura lieu à Montréal du 28 novembre au 9 décembre prochain. (AfP)

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(28.11.2005: Le réchauffement climatique... "arme de destruction massive"

Dans un discours publié lundi, Lord May souligne que "les impacts du réchauffement planétaire sont nombreux et graves", citant la hausse du niveau de la mer, la modification du régime des eaux et "la fréquence accrue des événements extrêmes, inondations, sécheresses et ouragans". "Ces derniers ont des conséquences de plus en plus graves au point de pouvoir être comparées à celles des armes de destruction massive", ajoute-t-il. "Des études récentes, menées avant Katrina, suggèrent que l'augmentation de la température à la surface des océans (...) n'affectera pas sensiblement la fréquence des ouragans mais aura des effets très importants sur leur intensité", observe-t-il encore.

Selon un communiqué de la Royal Society, le discours de Lord May a été publié deux jours avant d'être prononcé, pour coïncider avec l'ouverture, lundi à Montréal, d'une conférence de l'ONU sur le changement climatique où le renforcement de la lutte contre l'effet de serre est au centre des débats. (AfP)
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(07.12.2005: 2005, année record en matière de chaleur et d'ouragans.)

L'année 2005 devrait entrer dans l'histoire comme la plus chaude, la plus sèche et la plus tourmentée jamais enregistrée sur Terre, selon un rapport rendu public lors de la Conférence internationale de l'ONU sur les changements climatiques. De quoi justifier la nécessité de lutter de toute urgence contre le réchauffement de la planète.

Selon ce rapport du groupe écologiste WWF, 2005 aura semble-t-il été la pire jamais vue en matière de météo extrême: les températures les plus élevées, une fonte des glaces record dans l'Arctique, la pire saison des ouragans dans l'Atlantique, et l'eau la plus chaude dans les Caraïbes. C'est également l'année la plus sèche depuis des décennies en Amazonie, où la sécheresse pourrait dépasser tout ce qu'on a jamais vu au siècle passé. (AP)
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(25.01.2006: 2005, année la plus chaude depuis plus d'un siècle, selon la Nasa)

2005 a été l'année la plus chaude à la surface du globe depuis la fin du 19e siècle quand on a commencé à mesurer et prélever les températures scientifiquement, a annoncé la Nasa, l'agence spatiale américaine. La température moyenne dans la zone arctique, où l'on a observé une accélération de la fonte des glaciers, a été notablement élevée, relève également le Goddard Institut pour les études spatiales de la Nasa qui a effectué les analyses des données.

Cinq des années les plus chaudes ont été enregistrées au cours de la dernière décennie avec le précédent record, très près de celui de 2005, en 1998. Au cours des 30 dernières années, la Terre s'est réchauffée de 0,6 degré Celsius et de 0,8 degré Celsius depuis cent ans. Le 21e siècle pourrait voir des hausses de température de 3 à 5 degrés, selon des scientifiques de la Nasa. "Cette récente montée de la température coïncide avec un accroissement rapide des émissions de gaz à effet de serre atmosphérique résultant de l'activité humaine", souligne la Nasa dans ce même communiqué. (AFP)
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(26.09.2006: La température de la Terre n'a pas été aussi élevée depuis plus de 10.000 ans.)

La température de la Terre n'a pas été aussi élevée depuis plusieurs milliers d'années, une situation qui a commencé à affecter la faune et la flore, selon un article publié mardi dans la revue de l'Académie nationale des Sciences américaine.

Selon une équipe de chercheurs la Terre s'est réchauffée à hauteur de 0,2 degrés Celsius par décennie ces 30 dernières années, ce qui amène la température de la planète à son plus haut niveau de la période interglaciaire actuelle, qui a débuté il y a environ 12.000 ans. Les chercheurs relèvent d'autre part que le journal "Nature" a rapporté que 1.700 espèces de végétaux, d'animaux et d'insectes se sont déplacées vers les pôles à une vitesse d'environ 6,5 kilomètres par décennie durant la deuxième moitié du 20e siècle.

Ce scientifique, qui avait averti du danger du réchauffement global il y des dizaines d'années, a estimé que les gaz à effet de serre sont aujourd'hui le facteur le plus important de ce réchauffement. L'étude qu'il présente avec son équipe affirme également que la température globale de la Terre est actuellement environ un degré Celsius inférieure à la température maximale que la planète ait vécue ce dernier million d'années. "Si le réchauffement global se poursuit de deux ou trois degrés Celsius, nous verrons probablement des changements qui feront de la Terre une planète différente de celle que nous connaissons. La dernière fois qu'il faisait aussi chaud était au milieu du Pliocène, il y a environ trois millions d'années, lorsque le niveau des océans était estimé à 25 mètres de plus qu'aujourd'hui", a déclaré M. Hansen. (paris - AP)


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MessageSujet: Re: La planète terre (État des lieu)   La planète terre (État des lieu) EmptyLun 5 Mar - 19:27

Conducteur1 a écrit:

En s'accumulant, ces gaz peuvent contribuer à retenir la chaleur solaire
C'est une vision approximative des choses.
Ce n'est pas la chaleur solaire qui est retenue par l'effet de serre, mais la chaleur émise sous forme d'infrarouges par le sol. Autrement dit, il s'agit de la capacité du sol et de l'atmosphère de se réchauffer l'un l'autre.
Conducteur1 a écrit:

Un groupe de scientifiques européens, dont des équipes du CEA et du CNRS français, a effectué dans l'est du continent blanc, le forage sur glace le plus profond jamais réalisé jusqu'ici. Ce forage a permis de ramener à la surface des carottes de glace produite par l'accumulation de neige tombée il y a quelque 650.000 ans, bien avant l'apparition de l'homme moderne.
Ah bon ?? Malgré toute la dérive des continents qui a eu lieu ? Malgré les périodes telles que le Crétacé, où on trouvait des récifs coralliens jusqu'aux cercles polaires ??
Conducteur1 a écrit:

L'analyse du gaz carbonique piégé dans ces carottes de 10 centimètres d'épaisseur n'a pas permis de retrouver des concentrations de C02 dans l'atmosphère comparables à celles d'aujourd'hui (380 ppm).
EVIDEMMENT ... Quant le taux de CO2 était beaucoup plus haut, il n'y avait pas de glace !!!! La Terre était exempte de toute calotte glaciaire.
Et c'est précisément l'existence de ces périodes très chaudes qui montre qu'il a pu y avoir des taux de CO2 largement supérieurs à ceux actuels !
Eh oui ...
Conducteur1 a écrit:

Les adversaires de la théorie du réchauffement soulignent qu'au cours de son histoire, la Terre a connu une alternance de phases chaudes et froides,
Visions binaires, simplistes ... NON-scientifiques !
En réalité, strictement rien n'interdit d'avoir un regard favorable à la fois sur la "théorie du réchauffement" et d'être au courant qu'il a pu y avoir à certaines périodes des taux très forts en CO2.
Je te conseille la lecture de cette page ci:
http://www.pensifs.com/sciences/climat/paleoclimatologie.php
Où il apparaît que la dérive des continents a influencé le taux en CO2 et où il est mentionné que de très fortes glaciations ont existé voici 700.000 ans, interdisant de penser que le Crétacé était uniquement possible en raison d'un reliquat de la chaleur terrestre initiale.
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