Les supernovae dont on parle ici appartiennent au type étiqueté Ia. Elles ont comme points commun l'absence ou la pauvreté en hydrogène dans les produits de l'explosion et surtout la manière dont la luminosité de la supernova décroît avec le temps. C'est à partir de ces deux données que l'on peut identifier une supernova lointaine (c'est-à-dire qui s'est produite il y a longtemps, vu le temps emprunté par la lumière de l'explosion pour effectuer le trajet jusqu'à nous) comme supernova de type Ia.
C'est à partir d'un échantillon de ces supernovae observées dans notre environnement relativement proche que l'on a pu établir qu'au moment du maximum, la luminosité de ces supernovae ne variait que dans une marge assez étroite. Seulement, il y a dans certains échantillons quelques anomalies, avec des éclats incompatibles avec une constance de la luminosité maximale d'une supernova à l'autre. Peut-être que ces supernovae anormales peuvent se classer dans un autre type que le type Ia, et dans ce cas, il faudra faire particulièrement attention à bien identifier les nouveaux spécimens détectés. Mais peut-être que le maximum de luminosité d'une supernova de type Ia n'est pas régulier pour de bon. D'après les données disponibles, ce maximum pourrait varier d'un facteur 2. Ce n'est pas énorme dans l'absolu, mais pour tirer un enseignement comme l'accélération du taux d'expansion cosmique, cela devient beaucoup trop, et enlève toute signifiance au résultat.